Nous arrivons début mars à Colombo les Deux Pagodes, capitale du Sri Lanka et le lendemain de notre atterrissage nous découvrons les fameux trains dont nous avons rêvé depuis quelques semaines.
C’est bien la cohue qu’on attendait: pas de réservation en seconde et troisième classe donc les premiers qui montent ont des places assises, ensuite les couloirs, les sas et les marche-pieds se remplissent (personne sur le toit parce qu’il y a des tunnels). A chaque arrêt l’impression est la même que dans les Jeepneys philippins il y deux fois plus de gens qui montent que ceux qui descendent! Le jeu de chaises musicales est assez subtil et amusant.
Nous ar]rivons donc au sud de Kandy
chez des gens qui nous accueillent avec une gentillesse extrême:
nous reprenons le train pour passer la journée à Kandy
Les arbres sont en fleurs…aucun regret pour le japon! Nous visitons le palais de la dent, les locaux sont vêtus de blanc et tout le monde est pieds nus.
Kandy
le plus grand Bouddha qui marche, nous rencontrons Fantomas.
notre première rencontre avec des caméléons
plantations de thé où nous apprenons que le thé noir et le thé vert sont issus de la même plante ! Les cueilleurs (principalement des femmes d’origine indienne ou tamoul) sont payés au poids de leur récolte.
thé (vert ou noir) et silver type
Les petites fleurs blanches, délicates sont des fleurs de café, elles sont délicieusement odorantes. Nous découvrons que le poivre pousse à l’instar du lierre, autour des arbres et qu’il pousse en grappe généreuse.
Autre découverte gustative : le sucre de palme qui n’a rien à voir avec l’huile de palme, il ne vient pas du même palmier (photo en bas à droite). De longues fleurs pendent, quand on coupe l’extrémité il en coule goutte à goutte un sirop, doux comme du miel, et fort en saveurs. Ce liquide est chauffé puis cristallisé pour obtenir du sucre qu’on déguste avec le thé.
Visite de l’usine coopérative de transformation du thé.
types de thés
musée du chemin de fer : On nous explique le système très astucieux permettant aux trains de circuler dans des sens opposés sur des voies uniques.
dans la réalité, les gares sont toujours équipées du même système depuis l’époque de la colonisation anglaise.
passage de l’anneau
à la question, y a t’il déjà eu des collisions? réponse étonnée comme si la question était vraiment incongrue : ben non, ce système est infaillible.
Nous comprenons pourquoi, cet après midi, nous avons cueilli ces jolies fleurs : ce soir nous allons au temple
où après la tombée du jour nous assistons à une cerémonie
Nous prenons de nouveau le train pour Ella, dans les montagnes
Et nous rejoignons le Green Leaf Resort où nous sommes accueillis par un charpentier!
Toute la famille est adorable et les enfants sympathisent très vite, jouent au cricket, grimpent sur le toit…
Nous restons 4 jours, et tous les matins le petit déj est AMAZING!!!
Rando au Mini Adam’s Peak. Ici se trouvent beaucoup d’eucalyptus.
sur la photo à gauche du papillon, que Jo ou Violette décrira comme « beau comme un coloriage » on peut voir Ella Rock où nous irons nous balader demain.
Encore et encore des rails et un réseau ferroviaire que nous adorons. Si vous remarquez que les éclisses n’ont pas toutes leurs quatre boulons et que toutes les traverses ne reposent pas sur le ballast, ça n’est pas bien grave car les trains ne dépassent pas 30km/h. En revanche les câbles qui actionnent les aiguillages et les sémaphores sont graissés consciencieusement.
Grande Tyrolienne de 500m et 40 secondes!
Aujourd’hui nous partons à Ella Rock, en face de la balade d’hier
Étape suivante à Ampara dans le Galoya Park
Ce magnifique TukTuk vert est celui d’un couple de néo-zélandaises avec lesquelles nous partons demain, en compagnie de notre hôte, pour un safari sur le lac du parc de Galoya
Le paysage est magnifique, la balade est sympa, l’équipage aussi. On voit un éléphant qui se promène sur le rivage, on ne s’approche pas trop pour ne pas le déranger. Notre bateau s’éloigne, le capitaine repère un autre éléphant dont nous nous approchons à nouveau, on l’observe, nos guides nous expliquent la vie des éléphants et le fonctionnement du parc. Nous sommes le seul bateau sur l’eau mis à part un pêcheur local, ce lieu n’est pas très touristique car excentré des circuits habituellement empruntés. Nous retrouvons des paysages de la côte de granit rose !
Puis on va chercher un autre « spot », Diane comme moi se dit que c’est sympa, qu’on va peut être voir encore un éléphant puis qu’on va rentrer mais là: FESTIVAL!!!!!!!!!
Une harde entière qui se baigne, on en compte plus d’une vingtaine, c’est magique. En plus, il y a pleins de bébés, dont certains pas bien vieux !
De retour dans notre maison nous rencontrons notre premier gibbon.
Cette fois nous prenons le bus pour PASIKUDA sur la côte Est.
Nous n’irons pas nous baigner dans le petit marais qui est juste derrière la plage, il parait que des crocos peuvent s’y prélasser au soleil! Par contre nous rentrons dans la mer comme dans notre bain, nous y passons beaucoup de temps.
Les filles sont de plus en plus à l’aise pour faire des commissions dans les boutiques.
Avant de rejoindre Colombo et sont aéroport nous passons quelques jours à DAMBULLA, pour ça, nous prenons le bus. Étonnement, il y en a tout le temps, il y a toujours quelqu’un pour nous aider. Même avec 3 changements, c’est easy ! Nous arrivons dans un hôtel avec piscine car la semaine prochaine nous serons dans la Drôme au mois d’avril. Peut être qu’alors nous ne verrons plus de singes courir sur les toits, de colibris dans les fleurs (bon en réalité je pense en avoir aperçu un avec Violette) ni de varan au bord de la piscine.
Dernière randonnée au Lion Rock, ou plus précisément sur le rocher d’en face. Le chemin est beaucoup moins fréquenté et au sommet on peut observer le fameux rocher du lion.
Et puis nous rejoignons NEGOMBO (proche de COLOMBO) la dernière étape avant notre décollage.
Un dernier coucher de soleil, sur la plage, demain on décolle.
Un petit coucou à Hollie et Hubert (le frère de Diane et sa femme), juste là, sous l’aile gauche puis nous survolons l’Iran et la Turquie enneigés:
Et voilà, six mois, c’est court, c’est long, c’est dense. C’est difficile à partager avec d’autres, c’est notre parenthèse à nous.
Pierre
La conclusion est pour Violette : « Bon bah voilà, c’est terminé ! »
Les Aventures des monstres à Michel 